Le
syndicat des casseurs
« Souviens-toi : L’union
fait la force ! » Tel est le slogan fédérateur du
Syndicat du Hype, une liste de diffusion on line dont les abonnés
s’engagent à diffuser les « bons plans » de fêtes, spectacles,
premières, vernissages et autres raouts culturels et mondains. L’événement
devra être libre d’accès (sinon on envoie le carton d’invitation
en fichier joint pour impression) et si possible avec buffet et
open-bar all the night ! En ces temps de rétention d’information
et de désinformation, cette liste est une louable initiative pour
casser petits privilèges et passe-droits que se gardent jalousement
les apparatchiks de la soi-disant mondanité parisienne. Bref, champagne
et petits fours pour tout le monde ! Une ode à l’infiltration
des lieux de ré-jouissance et « réseaux de la Hype de P.A.R.I.S ».
Le grandissime écrivain Jacques Rigaut aurait pu être le parrain
du Syndicat du Hype : « Vivre au jour le jour. Maquereautage.
Parasitisme ». Friand de sorties et de nouvelles rencontres ?
Rejoignez le réseau des « casseurs2Hype »…
http://fr.groups..yahoo.com/group/syndicathype/
« On
faisait de la merde. »
Souvenez-vous
de l’époque glorieuse des « friconautes » et de leurs
« start-up » où certains rêvaient de faire fortune avec
la distribution promise des « stock-option » après l’obligée
entrée en bourse… Lu dans le magazine Marie-Claire de mars
2003, le témoignage édifiant de Chine Lanzmann, co-fondatrice
de Newsfam.com, site phare de la « Net-Economie » :
« J'ai
levé 20 millions de francs (environ 3 millions d'euros) de capital-risque,
j'ai écumé l'une après l'autre toutes les boutiques de fringues
de l'avenue Montaigne. J'achetais tout ce qui me faisait envie,
je dépensais sans jamais compter. Je me suis retrouvée cernée par
des dizaines et des dizaines de cabinets de conseils financiers
qui me disaient : "Vous allez valoir 400 millions !
Vous pesez 20 000 francs (environ 3000 euros) de l'heure !"
La qualité du magazine n'avait plus aucune importance. La seule
chose qui comptait, c'était de faire croire aux investisseurs qu'il
était rentable. Et pour faire croire ça, tout était trafiqué, surévalué.
On mentait sur les prévisions de publicité et de fréquentation du
site. Pour attirer un maximum d'annonceurs, on faisait de la merde.
J'étais très mal à l'aise vis-à-vis de l'équipe à qui j'avais dit
que nous allions faire un vrai bon magazine. Mais en même temps,
c'était totalement exaltant. On était boosté par tout le monde,
par les consultants mais aussi par la presse, qui titrait sur "les
reines des start-up". Ça faisait bien de dire que deux petites
nanas jeunes et sexy avaient créé une entreprise high-tech qui allait
faire un malheur en Bourse. Les médias adorent les success-stories.
Raconter notre histoire leur permettait aussi de faire rentrer de
la publicité pour Internet et pour l'informatique... »
Un
Monde à part
Tous
les média se glosent du livre de Péan et Cohen qui détaillent sur
600 pages les veuleries du triumvirat qui dirige le « grand
quotidien du soir ». Ils devraient pourtant s’inquiéter pour
eux-mêmes tant leur déliquescence est souvent proche de celle dénoncée
par les auteurs de ce pavé. Rendons hommage au journal « Pour
Lire Pas Lu » qui a été le premier à s’interroger sur les vraies
intentions des dirigeants du « quotidien de référence »
ou QVM (Quotidien Vespéral des Marchés). A lire sur leur site, un
passionnant dossier : « Le Monde implose ! »
http://homme-moderne.org/plpl/l0303/index.html
Insécurité
aérienne
Extrait
de la dépêche AFP
CERGY (AFP) - Le corps sans vie d'un Africain tombé d'un avion
a été retrouvé mardi matin dans la véranda d'un pavillon à
Groslay (Val-d'Oise), a-t-on appris de source policière et
auprès des sapeurs-pompiers. Il s'agirait du corps d'un homme
âgé entre 20 et 25 ans, a-t-on indiqué de source policière.
Il ne possédait pas de papiers d'identité sur lui, a-t-on
précisé de même source. Les vols en provenance d'Afrique sont
nombreux à arriver à Roissy le matin aux alentours de 06H00,
heure à laquelle cet homme est tombé du train d'atterrissage
d'un avion.
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Aux
infos à la télévision, interview du maire de Groslay (Groland ?)
suite à la chute d’un passager clandestin qui s’était caché dans
le train d'atterrissage d'un avion de ligne : « ça pouvait
tomber sur quelqu’un, sur des enfants, ça pouvait tomber n’importe
où, ça pouvait tuer des gens. » Je conseille au maire de
cette commune proche de l’aéroport de Roissy d’installer un filet
protecteur au-dessus de son périmètre urbain (ce qui aurait le double
avantage de sauver la vie de ces malheureux immigrés et celle de
ses électeurs) ou d’engager les ex-salariés et futurs chômeurs d’Air
Liberté pour surveiller toute intrusion étrangère dans le ciel français.
C’est vrai qu’un Africain qui tombe de très haut, ça peut
faire mal…
Jean-Luc
Bitton
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