Sommaire
+ Certainement pas
+ Il parait que
+ In memoriam
+ Casse-moi, si tu peux
+ salauds de pauvres !
+ La mort d’un écrivain
+ C’est d’ennui que se ferment les yeux des lecteurs
+ Pause
+ "Quelque part, quelqu’un…"
+ La dernière soirée de la revue Perpendiculaire
+ Les instantanés amoureux de Mayumi
+ Dan Eldon ou la chute de l’ange de Mogadiscio
+ " Le jour se lève, ça vous apprendra "
+ Tazmamart : la honte du Maroc
+ A Manosque
+ " Sur ma route " de Carolyn Cassady
 
Dans les lettres que je reçois d’elle,
ce qui me touche le plus…
c’est le post-scriptum
 "
- Breton -
Casse-moi, si tu peux...

Le syndicat des casseurs

« Souviens-toi : L’union fait la force ! » Tel est le slogan fédérateur du Syndicat du Hype, une liste de diffusion on line dont les abonnés s’engagent à diffuser les « bons plans » de fêtes, spectacles, premières, vernissages et autres raouts culturels et mondains. L’événement devra être libre d’accès (sinon on envoie le carton d’invitation en fichier joint pour impression) et si possible avec buffet et open-bar all the night ! En ces temps de rétention d’information et de désinformation, cette liste est une louable initiative pour casser petits  privilèges et passe-droits que se gardent jalousement les apparatchiks de la soi-disant mondanité parisienne.  Bref, champagne et petits fours pour tout le monde ! Une ode à l’infiltration des lieux de ré-jouissance et « réseaux de la Hype de P.A.R.I.S ». Le grandissime écrivain Jacques Rigaut aurait pu être le parrain du Syndicat du Hype : «  Vivre au jour le jour. Maquereautage. Parasitisme ». Friand de sorties et de nouvelles rencontres ? Rejoignez le réseau des « casseurs2Hype »…
http://fr.groups..yahoo.com/group/syndicathype/

« On faisait de la merde. »

Souvenez-vous de l’époque glorieuse des « friconautes » et de leurs « start-up » où certains rêvaient de faire fortune avec la distribution promise des « stock-option » après l’obligée entrée en bourse… Lu dans le magazine Marie-Claire de mars 2003, le témoignage édifiant de Chine Lanzmann, co-fondatrice de Newsfam.com, site phare de la « Net-Economie » : « J'ai levé 20 millions de francs (environ 3 millions d'euros) de capital-risque, j'ai écumé l'une après l'autre toutes les boutiques de fringues de l'avenue Montaigne. J'achetais tout ce qui me faisait envie, je dépensais sans jamais compter. Je me suis retrouvée cernée par des dizaines et des dizaines de cabinets de conseils financiers qui me disaient : "Vous allez valoir 400 millions ! Vous pesez 20 000 francs (environ 3000 euros) de l'heure !" La qualité du magazine n'avait plus aucune importance. La seule chose qui comptait, c'était de faire croire aux investisseurs qu'il était rentable. Et pour faire croire ça, tout était trafiqué, surévalué. On mentait sur les prévisions de publicité et de fréquentation du site. Pour attirer un maximum d'annonceurs, on faisait de la merde. J'étais très mal à l'aise vis-à-vis de l'équipe à qui j'avais dit que nous allions faire un vrai bon magazine. Mais en même temps, c'était totalement exaltant. On était boosté par tout le monde, par les consultants mais aussi par la presse, qui titrait sur "les reines des start-up". Ça faisait bien de dire que deux petites nanas jeunes et sexy avaient créé une entreprise high-tech qui allait faire un malheur en Bourse. Les médias adorent les success-stories. Raconter notre histoire leur permettait aussi de faire rentrer de la publicité pour Internet et pour l'informatique... »

Un Monde à part

Tous les média se glosent du livre de Péan et Cohen qui détaillent sur 600 pages les veuleries du triumvirat qui dirige le « grand quotidien du soir ». Ils devraient pourtant s’inquiéter pour eux-mêmes tant leur déliquescence est souvent proche de celle dénoncée par les auteurs de ce pavé. Rendons hommage au journal « Pour Lire Pas Lu » qui a été le premier à s’interroger sur les vraies intentions des dirigeants du « quotidien de référence » ou QVM (Quotidien Vespéral des Marchés). A lire sur leur site, un passionnant dossier : « Le Monde implose ! »
http://homme-moderne.org/plpl/l0303/index.html

Insécurité aérienne

Extrait de la dépêche AFP
CERGY (AFP) - Le corps sans vie d'un Africain tombé d'un avion a été retrouvé mardi matin dans la véranda d'un pavillon à Groslay (Val-d'Oise), a-t-on appris de source policière et auprès des sapeurs-pompiers. Il s'agirait du corps d'un homme âgé entre 20 et 25 ans, a-t-on indiqué de source policière. Il ne possédait pas de papiers d'identité sur lui, a-t-on précisé de même source. Les vols en provenance d'Afrique sont nombreux à arriver à Roissy le matin aux alentours de 06H00, heure à laquelle cet homme est tombé du train d'atterrissage d'un avion.

Aux infos à la télévision, interview du maire de Groslay (Groland ?) suite à la chute d’un passager clandestin qui s’était caché dans le train d'atterrissage d'un avion de ligne : «  ça pouvait tomber sur quelqu’un, sur des enfants, ça pouvait tomber n’importe où, ça pouvait tuer des gens. » Je conseille au maire de cette commune proche de l’aéroport de Roissy d’installer un filet protecteur au-dessus de son périmètre urbain (ce qui aurait le double avantage de sauver la vie de ces malheureux immigrés et celle de ses électeurs) ou d’engager les ex-salariés et futurs chômeurs d’Air Liberté pour surveiller toute intrusion étrangère dans le ciel français. C’est vrai qu’un Africain qui tombe de très haut, ça peut faire mal…

Jean-Luc Bitton

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