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Quand l’intelligence du tout résulte de la stupidité des parties

En étudiant de simples fourmis, un chercheur trouve des solutions techniques à des problèmes complexes, comme par exemple la manière de contourner les embouteillages de données sur Internet.

- Cybersciences -
Suite de l'article
 
 
 
+ éditorial : voyage sans retour
+ voyageur de l'immobile : les routes virtuelles
+ post-scriptum : à Manosque
+ atmosphère : 2001 n’est pas 2001
+ musics : Luzmila Carpio
+ articles : les fourmis
 
Voyage sans retour
[ « Que faire du crédit, sinon le risquer? » - Le diable et le bon dieu, Woody Allen ]
Sans parachute, la Bourse a lâché ses valeurs dites nouvelles technologies, celles qui faisaient sa fortune il y a encore tout juste un an. Elles ont pris place dans la navette, direction les profondeurs abyssales des débâcles boursières annoncées. Elles ont embarquée avec elles ces dotcom, sociétés jeunes et dynamiques, qui furent les stars des chroniques "people" de la  nouvelle économie et qui depuis vivent l'enfer de la relégation dans les chroniques "faillites" et "chomage". Délestage et claquage de porte, elles ferment les uns après les autres. Ces voyages éphémères au pays des paillettes et de la spéculation ont laissé beaucoup de patrons auto-proclamés sur les bas-cotés du libéralisme, endettés et déchus.
[ « Les dettes aujourd'hui, quelque soin qu'on emploie,
Sont comme les enfants que l'on conçoit en joie,
Et dont avec que peine on fait l'accouchement.
L'argent dans une bourse entre agréablement ;
Mais le terme venu que nous devons le rendre
C'est lors que les douleurs commencent à nous prendre.
 »
L'étourdi, Molière - acte I, scène 5 ]
C’est la douleur de n'avoir laissé au temps le temps nécessaire à tout mûrissement. Un voyage même dans la net économie ne s'improvise pas à la terrasse d'un café, un jour de printemps. Le réseau de réseaux dit "Internet" a la malice de se vouloir être l’emblème de l’instantané informationnel moderne , a l’ambition de devenir un infini de communautés parallèles connectées qui se font et se défont au grés de passions et des envies, a la vertu de n’avoir fait allégeance à aucun maître, ni aucun dieu. Il est un territoire sans frontières [ confluent de mille et une rivières bouillonnantes ] où se croisent les voyageurs d'ici et d'ailleurs, source de images inédites qui donnent forme à tous les désirs [ le réel se mélange avec l’imaginaire ].

L'Internet n'est encore qu'un désert qu'il faut comme tous les déserts, fouler avec humilité. Cet espace a toutes les facettes de l’attirance comme de l’angoisse. Sa découverte va s’étaler dans la durée. Malgré les secousses boursières créées par des spéculateurs avides, la révolution Internet garde son magnétisme culturel intact. Elle est naît d’une volonté de batir un réseau indestructible. La mutation est inéluctable et le voyage sans retour
.
[ «  D'ailleurs un homme ne peut repartir aussi nu qu'il est venu, ce serait indécent non ? Il faut bien qu'il ait pris un peu de valeur au fil des ans, sinon... » - Mort d'un commis voyageur, Arthur Miller ]
 
Les routes virtuelles

Clip, clap, la pluie cingle la vitre
Clip, clop, le courage de m’envoler me manque
Clip, clip, l’écran illuminé de mes nuits ternes ouvre ses fenêtres sur un « Navigateur » prêt à se couler dans les eaux infinies de la mer-web.
La souris frétille sur le tapis de l’arche Internet. Le voyage de l’immobilité peut débuter. Le pointeur informatique s’enfonce dans la jungle des codes HTML.
Suite...

 
A Manosque

Du 27 septembre au 1er octobre 2000, j’étais à Manosque, invité pour mon dernier livre (Nos amours, une anthologie de lettres d’amour au XX ème siècle, éditions Flammarion) par Olivier Adam, Olivier Chaudenson et Charles Robillard, organisateurs des fameuses " Nuits de la correspondance ". J’en profite pour les remercier et saluer leur enthousiasme à mettre en scène chaque année cette fête de l’épistolaire en dépit des difficultés rencontrées ( maigre budget et pluies intempestives). Suite...

 
Luzmila Carpio

Nord Potosi (Bolivie). Une lente succession de collines écorchées par le vent glacé, couvertes de cumulus inertes. Un désert de pierre. Des terres peu fertiles où ne poussent que quelques tubercules. Des terres dénudées n’offrant que peu de nourriture à quelques lamas en pâture. Ca et là, au détour d’un nuage, des sentiers infinis qu’emprunte quantité de familles. L’homme est souvent en tête. Sec, vêtu d’un pantalon en haillons et d’une chemise blanche il rentre des champs accompagné de son épouse et de ses enfants. Suite...

 
2001 n’est pas 2001

Stanley Kubrick réalisait en 1976 son film culte « 2001, odyssée de l’espace », un conte philosophique sur l’homme et la machine [ en état d’apesanteur ]- démonstration et prophétie à l’appui.
Nous avons attendu vingt années pour entrer dans la comparaison entre 2001 et2001.
On attendait Jupiter. On découvrit Mars à travers les caméras d’un robot de poche déposé, après un long périple spatial, sur le sable rouge de la planète de tous les fantasmes extraterrestres. Nul petit être vert aux yeux rougis, chauve à l’haleine fétide ne s'est manifesté. Un mythe galactique a pris donc fin. Suite...


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