La Chine est un pays qui ma énormément
dépaysé et qui a complètement
trompé mes attentes. Moi qui mattendais
à y trouver un pays qui par sa taille, son
niveau de développement, sa population allait
ressembler à lInde, jai vite réalisé
combien javais tord. Jai été
frappé par le niveau de développement
de la Chine que je sous-estimais totalement. Les infrastructures
(routes, trains, bus, gares, aéroports) sont
extrêmement modernes et de qualité. Dans
les villes, les téléphones mobiles sonnent
partout, les Chinois sont habillés très
tendance, le coût de la vie est élevé
(bien plus quen Inde). Les trains, les bus ne
sont pas surpeuplés, ils sont dun niveau
de confort dignes de nos standards occidentaux (et
pour les bus bien mieux que les horribles Greyhound
américains). Les bus de nuit ont la particularité
dêtre à couchette ce qui est très
agréable pour les longs trajets. Dans les bus
de luxe ou lavion, on donne même un cadeau
aux passagers pour les remercier de leur clientèle.
La
tenue traditionnel ou peut-être
devrais-je dire luniforme des chinois cest
le costume-chemise-cravate- mocassin quils portent
par toutes circonstances en toutes occasion et par
tous temps. Même en haut du mont Emei à
3000 m daltitude et à 10 de température
je les ai vus porter la même tenue. Une particularité
importante pour qui voudrait se déguiser en
Chinois, il faut absolument, surtout dans lOuest
du pays, garder sur la manche létiquette
de la marque de la veste
.
Mais
je dis la Chine, je devrais dire les Chines : la chine
des villes de la cote Est et la Chine des campagnes.
Ainsi le contraste entre les campagnes sous développées
et les villes prospères est flagrant. Les villes
chinoises sont gigantesques, la moindre ville fait
son million dhabitant. Elles sont dailleurs
fort laides, résultat dune forte industrialisation,
dun urbanisme à la Soviétique,
dun fréquent recours au béton
(lié aux besoins énormes en logements),
et de la révolution culturelle qui a fait disparaître
toutes les traces du passé bourgeois
de la Chine (anciens temples, vieilles demeures, etc.
).
Les grands magasins se trouvent en grand nombre et
sont des temples à la gloire de la société
de consommation.
En
Chine populaire, il vaut mieux naître à
la ville quà la campagne, le niveau de
vie y est meilleur. Comme la mobilité physique
nest guère encouragée, (elle est
même restreinte), la mobilité sociale
est elle-même très difficile. Ainsi un
Pékinois devra vivre à Pékin
ou demander une carte de résident temporaire
sil souhaite vivre ailleurs, un habitant des
campagnes ne pourra pas vivre en ville sauf autorisation
exceptionnelle et souvent provisoire. Ainsi sur les
chantiers des grandes villes, il nest pas rare
dy trouver de nombreux paysans qui y travaillent
7j/j et qui ont interdiction de sortir du chantier.
Le chantier terminé, ils sont renvoyés
illico presto dans leurs campagnes (au nom de légalité
socialiste ?)
La
justice chinoise est réputée pour sa
sévérité : un vol de voiture
entraînera plusieurs dizaine dannées
de prison, voire même la peine de mort. Et dans
ce cas, cest à la famille du condamné
que lon facturera la balle après lavoir
exécuté publiquement
Lhygiène
hors des grandes villes demeure un point difficile
: les Chinois apprécient particulièrement
de se racler le fond de la gorge et den cracher
le résultat à lendroit où
ils se trouvent que ce soit sur le sol dun bus,
dans la rue ou dans le hall dun aéroport
!! Il est également dangereux de passer à
proximité dun bus à larrêt
car lon risque de ramasser crachats ou poubelles
jetées négligemment dune fenêtre
ouverte
Les toilettes chinoises dans léchelle
de lhorreur rivalisent avec celles dInde.
Il sagit dune tranchée ouverte
dans le sol dune longueur de 4 à 5 mètres
au-dessus de laquelle les Chinois saccroupissent
pour y accomplir leurs petites affaires. Dans le meilleur
des cas, un petit muret (dà peine plus
de 80 cm) sépare chaque "position",
il ny de toute façon jamais de portes
Le
plus gênant cest labsence deau
et donc de chasse du même nom ce qui provoque
une accumulation nauséabonde. Inutile de préciser
que lorsque plusieurs bus débarquent dans la
gare routière, il vaut mieux pour les nez sensibles
fuir lendroit.
Comme
pour les autres peuples asiatiques que jai rencontre,
la vue dun occidental semble toujours les fasciner.
Certes pas à Pékin ou à Shanghai
où ce nest pas un évènement,
mais dans les villes de lOuest ou dans les campagnes,
mon arrivée dans une gare routière provoque
immanquablement surprise et fascination qui se manifestent
par arrêt immédiat de toutes les conversations
et par des regards braques sur moi, puis après
quelques secondes toujours très gênantes,
les conversations reprennent et je devine à
voir le nombre de fois où je suis montré
du doigt que jen suis le sujet principal. Parfois,
heureusement plus rarement, des enfants sapprochent
de moi, et dun air de défiance voulant
prouver leur témérité à
leurs petits compères rester plus loin à
labris, ils disent quelque chose en Chinois
ou parfois simplement un hello et puis
senfuient en courant comme sils craignaient
que le grand méchant blanc "au long nez"
ne les mange.
Dès
le passage de la frontière entre le VietNam
et la Chine (que jai dailleurs passé
à pied) jai réalisé à
quel point la Chine était plus développé
que le Vietnam Jai quitte le VietNam en moto
(seul moyen de transport disponible), de lautre
coté, ce sont des voitures flambant neuf qui
attendent
Il faut 6 heures de train pour atteindre
les 300 kilomètres qui séparent Hanoi
de la frontière chinoise, durant le même
laps de temps jai parcouru plus de 500 km en
Chine.
Les
Chinois adorent jouer : on organise même des
tirages au sort dans les avions qui déchaînent
lenthousiasme des passagers. Dans les rues,
on voit souvent des groupes de tous ages occupés
aux jeux de cartes, déchecs ou de majong
dans la rue. Les courses hippiques sont très
populaires et lobjet de nombreux paris. Mais
surtout, la passion des jeux dargent des Chinois
se manifestent maintenant par leur passion boursière.
Les salles de marché dans lesquelles sont affichés
les cours des fleurons de l économie
chinoise ne désemplissent et il y règne
une agitation extraordinaire. Je ne suis pas sur que
Lénine aurait apprécié
Les
Chinois sont des brutes de travail, ils narrêtent
jamais, les banques, les postes sont souvent ouvertes
7j/7 de 8h30 à 18h30 voir parfois même
plus tard mais ils travaillent trop et il nest
pas rare de les trouver endormis au guichet de la
banque ou à lenregistrement des bagages
à laéroport. Conscient que les
Chinois travaillent trop et ne dépensent pas
assez, le gouvernement vient dailleurs de donner
3 semaines de congés obligatoires supplémentaires
!!
Apres
Cuba et la république dominicaine, la Chine
est une destination très à la mode dans
les milieux branchés parisiens car jy
ai rencontré de nombreux amis ce qui était
fort sympathique. Par moment, nous y étions
6 à voyager ensemble, cest à peine
si on ne nous prenait pas pour un groupe organisé
Dans
le Guangxi que je parcours a vélo et à
bateau autour de Yangzhou, je fais lascension
du " Pic de la Lune ", jescalade
la " montagne de la vertu ", je
découvre le "Mur de la Carpe "
et la " Montagne aux cinq Doigts ".
Il sagit de pics et rochers traversés
par la rivière Lijiang, une brume bleuté
recouvre ces rochers et leur donne un aspect irréel
et un air mystérieux. Le long de la rivière,
japerçois des massifs de bambous géants,
des falaises abruptes, de nombreuses jonques de pécheurs
de Cormorans, très nombreux ici. En haut du
" Pic du Lotus ", un jeune maître
de Kung Fu rencontré un peu plus tôt
dans un bus me fait une démonstration de son
art et tente sans succès de my initier.
Cest à Yangzhou que jai réussi
lexploit de passer un entretien téléphonique
avec un recruteur français après avoir
été contacté par internet. Cest
beau quand même les nouvelles technologies !!
Dans
le Yunnan, les cultures du riz et du blé coexistent,
les paysages montagneux sont superbes et le climat
y est très agréable : sec et doux.
Mais les sites touristiques Dali et Lijiang sont à
mon goût décevants car ils manquent dauthenticité.
Pour les besoins du tourisme de masse chinois (et
dieu si les besoins sont énormes), des charmants
petits villages de pierre ont été entièrement
reconstruits ce qui leur ôte tout leur cachet.
Javais davantage limpression de me balader
à Disney land quen Chine. Le nombre élevé
de boutiques de souvenirs ne faisait en rien pour
contredire cette impression. Mais heureusement, un
coup de pédale et le vélo me mène
à travers la campagne chinoise, elle bien authentique
et totalement fascinante. Ici point de grands magasins
ou de téléphones cellulaires mais de
pauvres paysans aux traits tirés, aux rides
prononcées et aux costumes traditionnels qui
saffairent dans les champs avec des moyens bien
rudimentaires.
La
route qui sépare le Yunnan du Sichuan est absolument
magnifique, cest une petite route de montagne
qui traverse des vallées reculées. Le
désenclavement du pays ayant été
ordonné, une nouvelle autoroute est en construction.
Cest un travail pharaonique, il faut creuser,
voire même par endroit déplacer la montagne,
mais la main duvre et surtout la force
de la volonté ne manque et des projets titanesques
comme cela il y en a partout en Chine.
Le
Sichuan est notamment connu pour abriter le mont Emei,
une des 5 montagnes sacrées du bouddhisme chinois.
Le site malheureusement navait à mon
goût pas grand chose ni de mystique, ni de sacré.
Si ce nest son sommet, une falaise qui tombe
de plusieurs centaines de mètres et du haut
de laquelle par temps clair on domine toute la plaine.
Malheureusement pour moi, le temps était au
brouillard. Lascension du mont se fait par des
escaliers bétonnés sur la montagne,
sur lesquels les pèlerins crachent voluptueusement
et y jettent leurs déchets, Grimper la montagne
doit assurer béatitudes et vies bienheureuses
aux pèlerins. Aussi les riches Chinois soucieux
de sattirer les faveurs des Dieux mais trop
paresseux pour escalader eux-même ces pentes
escarpes ont-ils recours à des porteurs qui
les monte sur des chaises du même nom. Les autres
pèlerins moins scrupuleux de froisser les dieux
utilisent le bus ou le téléphérique.
Il ny a que les rares touristes occidentaux
fanatiques (dont je nétais pas !!)
et quelques dévots pour faire les 3 jours de
montée à pied. Cest en haut du
mont Emei (sommet qui est dailleurs également
sauvagement bétonné) que jai passé
une des nuits les plus froides de mon voyage. Les
nuits dans lAnnapurna étaient certes
très froides mais au moins étais-je
équipé pour les affronter !!! Heureusement
nous étions nombreux à partager cette
galére ; et la bière et le tarot
nous ont permis de traverser cette nuit sans trop
de gersures.
Chengdu,
capitale du Sichuan, est une ville fort agréable,
très moderne, quelques temples magnifiques
y ont quand même été sauvegardés.
Cest dans les villes que je me rends compte
à quel point lenfant unique est une réalité
de la Chine contemporaine. Les rues, le week-end sont
bondés de jeunes couples qui tiennent par la
main leur unique enfant. Ce dernier toujours tiré
à quatre épingles à lair
particulièrement choyé. Le Sichuan est
également la province qui abrite le fameux
Panda. On ne peut passer à Chengdu sans aller
visiter le centre de préservation de lespèce.
Le Panda est un gros nounours au pelage noir et blanc.
Les bébés pandas sont absolument craquants.
Lespèce est en voie de disparition pour
plusieurs raisons : le bambous dont se nourrit
le panda disparaît du fait de lindustrialisation
des campagnes, or le panda a un systéme digestif
très fragile qui lui interdit de se nourrir
dautres types de bambous. Mais surtout le Panda
éprouve dénormes problèmes
à se reproduire. La période " des
amours " ne dure que quelques dizaines de
jours par an et si le male Panda se trouve déranger
pendant cette période (par exemple par une
présence humaine trop proche), le male, animal
très pudique, laissera passer sa chance jusquà
lannée suivante. Si par chance, les deux
pandas parviennent à saccoupler, la procréation
est loin dêtre garantie car notre pauvre
ami Panda dispose dun pénis trop petit
qui ne parvient pas au fond du vagin de sa compagne
ce qui réduit les chances dovulation..
Dame nature sest vraiment acharnée contre
ces pauvres pandas. Au fait, sils semblent si
paresseux cest parce quils ont tellement
de mal à trouver la nourriture qui leur convient
quils dépensent le moins de calories
possibles. Dur, dur dêtre panda. !!
Le
Sichuan est paraît-il réputé pour
sa gastronomie mais à moins dapprécier
particulièrement les plats mijotés dans
la graisse (de porc de préférence) pendant
des heures et les becs et pattes de volailles, je
déconseille fortement cette cuisine.
Pékin
est une ville très policée, comme chacun
sait, elle abrite en son cur la place Tien An
Men que larmée du Peuple arpente au pas
pour préserver lordre public. La place
est dominée au Nord par le portrait de Mao
et au sud par son mausolée, où conservé
au formol son corps demeure. La Chine na pas
encore réalisé sa démaoïsation.
Sur le marché des antiquaires le petit livre
rouge, le briquet ou le pot de fleur en émail
à leffigie de Mao sont devenus des objets
vendus aux touristes. Qui imaginerait acheter un pins
avec Hitler ou un T-Shirt à effigie de Staline comme
souvenir de vacances ? Pourtant la révolution
culturelle de Mao a fait ses millions de victimes,
ce qui nempêche pas les touristes de sarracher
son effigie, cest la Mao mania.
A
Pékin, la circulation y est impossible :
les vélos ont malheureusement été
remplacés par des voitures et la ville est
très étendue ce qui rend les temps de
trajet dun site à lautre très
longs. Jai malheureusement visité Pékin
et la cité interdite sous la brume. La cité
interdite était envahie de touristes chinois
portant tous une casquette jaune ou rouge (ce qui
leur permet de ne pas perdre leur groupe, ceci dit,
je ne sais comment ils font car ils tous les mêmes
soit jaune, soit rouge !!) et tous dirigés
par des guides équipés de haut-parleurs
particulièrement sonores. Le site nen
est pas moins superbe, la cité est construite
sur un équilibre parfait entre le Ying et le
Yang et il est passionnant den découvrir
les principes.
Le
Palais dété que je découvre
sous le soleil me réconcilie avec Pékin
et ce encore malgré les hordes de touristes
qui y défilent. A Pékin, jai naturellement
sacrifié au traditionnel Canard laqué
à la Pékinoise.
Contrairement
à ce que lon dit parfois, la Grande Muraille
de Chine ne se voit pas de la Lune. La grande muraille
de Chine a été quelque peu dénaturée
par le tourisme de masse à la chinoise :
à son pied on peut avoir sa photo prise déguisé
en empereur, ou alors monter dans une chaise à
porteur aux couleurs de lEmpereur, et même
mieux avoir sa photo prise en haut dun dromadaire.
Je nai toujours pas compris le rapport entre
le dromadaire et la muraille, mais les touristes chinois
semblent eux lavoir bien compris à en
croire la foule qui se pressait pour faire cette photo.
Un téléphérique permet daccéder
en haut de la muraille et on peut y descendre en bobsleigh !!!
Fort heureusement, ce qui compte pour les touristes
chinois cest dobtenir le certificat I
climbed the Great Wall vendu une dizaine du
Yuan et de repartir aussitôt ailleurs. Notre
petit groupe plus aventureux a pris le temps de marcher
sur le chemin de garde de cette fameuse muraille et
nous avons pu ainsi échapper aux marchands
du temple. Apres seulement quelques dizaines de minutes
de marche, nous étions isolés dans ces
montagnes et pouvions observer cette incroyable muraille
qui sillonne tout le Nord de la Chine allant en zigzague
de crêtes à vallées, de cols en
sommets, et ce jusqu'à linfini. La beauté
de ce spectacle inoubliable me fit rapidement oublier
la cohue du départ.
Dans
le train express est très confortable qui me
menai de Pékin à Shanghai je rencontre
un businessman chinois, exportateur dautruche
qui men vante les mérites et me demande
de devenir son associé en France. Sil
y a parmi les lecteurs certains qui ont un intérêt
pour lautruche (viande non contaminée
par les histoires de vaches folles) faites le moi
savoir jai des bons prix !!!!
Jai
eu la chance à Shanghai dêtre hébergé
par un couple damis, Nadia et Angie qui y vivent
depuis plusieurs années. Angie est de Pékin,
Nadia de France et maîtrise admirablement bien
le mandarin. Grâce à leur accueil chaleureux,
jai particulièrement aimé Shanghai.
On sent que la ville est prospère : on
y trouve de nombreux endroits branchés, les
prix pratiqués y sont comparables aux prix
occidentaux. Les jeunes sont habillés à
la dernière mode de New York.
Shanghai
a conservé les vestiges des vieux quartiers
des concessions françaises et internationales,
notamment le Bund construit le long de la rivière.
Mais Shanghai cest avant tout une ville hyper-moderne
comptant de nombreux gratte-ciel. On vient même
dy achever la construction de la Jim Mao Tower,
il sagit de lune des plus grandes tours
du monde. Les architectes français ont la côte
en Chine, Carpentier vient dinaugurer à
Shanghai son avenue du Siècle.
Cest une rue commerçante quil a
entièrement relookée. Ville chinoise,
Shanghai est donc forcément une ville de contraste.
A coté de ces tours modernes, de ces grands
magasins flambant neuf, le vieux marché chinois
demeure. Des ruelles étroites, sombres et puantes
y mènent, lambiance y est envoûtante
et vraiment authentique, on ne se croit plus à
Shanghai mais au cur de quelque province reculée.
Je
profite aussi de ma visite à Shanghai pour
aller faire mon marché chez Carrefour. Très
bien implanté en Chine, Carrefour compte plusieurs
magasins à Shanghai. Les cadis, les sacs en
plastiques, lagencement même du magasin
est similaire à ce que lon connaît.
La clientèle est composée à la
fois dexpat et de chinois. Mais cest lorsque
que jai constaté quau rayon boucherie,
on vendait des serpents vivants que jai réalisé
que je voyais là une belle démonstration
de ladage maintes fois répété
en Ecole de Commerce Think Global, Act Local !
Hong
Kong est depuis quelques années retourné
sous le giron chinois mais il faut quand même
passer douane et immigration lorsque lon arrive
de Chine à HongKong. Cest lapplication
de la doctrine maintenant célèbre :
"un pays, deux systèmes". HongKong est
également une ville fascinante. Il règne
sur la ville une atmosphère à la " Blade
Runner " : Néons à tout
va, humidité et pluies violentes, mélange
des populations chinoises et occidentales. Le site
de la baie que jai découvert du haut
du pic Victoria est grandiose Lurbanisme y est
flamboyant, certains gratte-ciel sont vraiment très
impressionnants, celui de la Bank of China par exemple.
Un hippodrome géant trône en plein centre
de la ville ce qui confirme la passion des Chinois
doù quils viennent pour le jeu.
HongKong est de toutes les villes dAsie que
jai visitées celle qui de loin ressemble
le plus à New York. La " skyline "
y est superbe. Tous les bâtiments obéissent
aux principes du Feng Shui (géomancie). Cest
lorganisation de lespace pour obtenir
une harmonie entre les leau, la terre, le feu
et les courants dénergie. La ville regorge
dendroits branchés que me fait découvrir
Emmanuel, un ami décole, établi
avec grand succès à HongKong et qui
me reçoit royalement. Lîle nest
pas bien grande mais cela empêche pas dy
trouver une concentration de voitures de luxe incroyable.
Je nai jamais vu une telle concentration de
Bentley et autres Rolls Royce. Cest le défilé
permanent. Visiblement, largent coule à
flot à Hong Kong !! Emmanuel que jinterroge
sur la reprise chinoise me dit que cela a peu dimpact
au jour le jour si ce nest une moindre transparence
dans les affaires immobilières. Or limmobilier
à HongKong cest le cur du système.
Mon
voyage touche maintenant à sa fin, et cest
au Japon que je le terminerai.