C’est une oasis de verdure de plus de 10 hectares coincée, au pied du périphérique, entre le boulevard Bessières et la limite de Clichy. Ici est enterré Paul Verlaine, mort en 1896, à l’âge de 51 ans, l’écrivain-voyageur Blaise Cendrars (1887-1961). Ou encore le « pape » du surréalisme : André Breton (1896-1966). Le chanteur russe Féodor Chaliapine (1873-1938) y a, lui aussi, sa dernière demeure. Tout comme le directeur du Figaro, Gaston Calmette, assassiné en 1914, par la femme de l’ex-Premier ministre Joseph Caillaux, après que son journal l’eut conduit à démissionner, en publiant sa correspondance amoureuse. L’écrivain kabbaliste (et rosicrucien) Péladan, aujourd’hui tombé dans l’oubli, après avoir occupé, à la fin du XIXème siècle, le devant de la scène littéraire (plus par son excentricité que par la qualité de son œuvre) y repose également depuis 1918.