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Il
est 3h30 du matin ce 17 juillet, j’ai mésestimé la distance
entre le strip et mon hôtel, je marche.Las Vegas ou l’antithèse
de la poésie du voyage, le comble du kitch moderne?pas si
sûr pour qui a ressenti ,comme moi ce matin là , ce sentiment
que le nomade chronique que j’aimerai tant être , nomme:j’ai
vu.J’ai vu ,c’est l’espace de quelques instants
,être frappé par un lieu ,ressentir tout à la fois ,une sereinité
intérieure et la pleinitude de l’espace qui vous entoure.Ce
matin là ,sur Tropicana road je me retourne sur ma gauche
,je suis face au casino MGM ,je suis face à las vegas....
Face a ce monstre tellement imposant on en oubli l’extraordinaire
activité qu’il contient...Et c’est un bon résumé:ce
que l’on voit et tout le reste..... et Las Vegas est
tout le reste.Les images qui s’imposent à vous ce sont
ces casinos qui engloutissent autant d’argent que les
joueurs , de nourriture aux buffets; mais aussi ceux qui ,à
downtown, ont été exclues par les règles du jeu et qui réclament
quelques cents... tout ceci existe mais Las Vegas est ailleurs....
et je crois l’avoir vu.J’ai vu ces vieilles dames
courbées, assises devant leur machine sourire en regardant
l’ultime mécanique qui tourne encore rond pour elle,
j’ai vu ces joueurs lancer les dés et crier :”I
love this town!”,j’ai vu ceux ,qui, durant des
heures cherchent a percer les règles de la secrète géométrie
de la chance....Bien plus que des bâtiments , Las Vegas crée
chaque jour des instants de vie.... et n’y voir que
des casinos et de l’argent ce n’est rien y voir.Ce
soir la j’ai vu de la vie.... ce soir la j’ai
vu Las Vegas....
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