Sommaire
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+ écran total et risque zéro
+ archipel du basilic
+ dommage, dommage collatéral
+ pensées en plein d'août
 
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CHRoNiQueS D'uN iNSTaNT
Chronique de l'été deux-mille-deux Le 12 août 2002
Pensées en plein d'août

« C'est la police qui est venue boire un coup »

Il est 23 h 30, samedi 10 août, quand la  famille Dos Santos décide de fermer leur bar-restaurant « le Tonneau » à Saint Maur dans le Val-de-Marne. La journée a été plutôt calme en ce week-end estival.

Ils entendent « un premier bruit de freinage, puis un deuxième et enfin un énorme choc ».

Stupeur, la famille découvre qu’une Peugeot 306 venait de fracasser la devanture de leur bar et de finir sa course à l’intérieur la salle principale à 20 centimètres du comptoir. La fille du patron se précipite sur le téléphone. Elle compose le 17 pour prévenir la police. Lorsqu’elle communique son adresse au policier de service qui lui répond « qu'il est déjà au courant ! »

Effet Sarko, la police plus rapide que son ombre.

Impressionnée, elle retourne au point d’impact pour découvrir qu’il s’agit en fait d’un véhicule banalisé de la BAC (Brigade Anti-Criminalité) dont le conducteur venait simplement d’en perdre le contrôle. Heureusement aucune auto-bavure n’a été constaté. Le policier choqué que par l’airbag n’avait plus qu’à préparer sa version d’agent de police…

Elle n’est pas trop compliquée. (aucun faux témoignage n’a été constaté). C’est en voulant éviter une autre voiture (non-identifiée) que la 306 policière a quitté la chaussée pour aller briser les portes vitrées après avoir défoncé une barrière en fonte. Une version qui ne prend pas en compte au moins officiellement, la vitesse du véhicule, l’alcoolémie du conducteur et la mission du représentant de l’ordre.

La suite se déroule en tout simplicité. « Une bonne trentaine de policiers » envahissent le lieu venus constater les faits et soutenir leurs collègues. Une fois le calme revenu, Dos Santos père fait installer par un vitrier des panneaux de bois pour colmater la brèche. Coût de l’opération 457 euros payés avec les deniers du propriétaire.

Il faudra attendre pour le remboursement. La police a promis qu’elle « recontactera » le restaurateur qui sait « que maintenant pour régler le problème ça va être long. ».

Et d'expliquer qu'il « aurait mieux fallu que ce soit une voiture de particulier. Là nous n'avons aucun constat, aucun papier et certainement des problèmes à venir avec notre assurance. »

La fièvre du samedi soir.

par Awat

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