"Krach,
Boum, Hue"
Les
Krach-mitaines s'activent pour enterrer les cadavres exquis
exhumés des placards de la nouvelle économie.
A escroquerie, escroquerie et demie et à faillite,
faillite et demie, le feuilleton continue en toute indécence.
Des
centaines de milliards d'euros se sont volatilisés
en quelques mois. Pouf ! Quelle importance. "L'ère
de l'exubérance irrationnelle" où ces
aventuriers mégalomanes se prennaient pour "les
Maïtres du monde" se termine dans l'apocalype
financière. Elle va envoyer dans la bulle du
desespoir des centaines de milliers "d'en-bas".
Les
salariés des Titanic couleront avec le navire et les
retraités, abonnés d'office aux fonds de pension,
n'auront plus que leurs yeux pour pleurer. Encore une triste
affaire qui ne fera surement pas la une de la presse et de
la télévision.
Pendant
ce temps le timonier "d'en-haut" quitte le
navire après le naufrage avec en poche un "golden
parachute" equivalent à 890 années
de salaire d'un smicard et en bonus l'impunité totale
en cas d'escroquerie. Un défi à toute tolérance
zéro.
[ à suivre ]
Un
petit portrait de J-sans-M venu du quotiden Le Figaro
:
"On monte, on gonfle, on disparaît. Il est difficile
de trouver le ton juste, la note exacte de ce que fut
l'histoire de Jean-Marie Messier tant elle a fait de
bruit, et tant elle sonnait le creux. Il devait bien
y avoir quelque chose de solide, quelque chose de réel
là-dessous, sinon il n'aurait pas réussi à convaincre
tout le monde tout le temps; l'image qu'il a tant voulu
donner de lui n'a pas survécu au naufrage de ses affaires,
et il n'est plus là pour l'admirer."
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par
Awat
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